Le jour du premier pas vers ce grand voyage
Mes chers lecteurs,
Il y a des jours, il m’arrive d’imaginer que je prends Elena par la main et qu’en un coup de vent nous partons. Je ne sais pas si cette pensée appartient plus à l’ordre du rêve ou du fantasme mais oui, bien que vous ayez la sensation que tout rayonne dans ma vie, parfois, je n’ai qu’une envie faire mes valises et partir.
Lorsque j’y pense, je suis en introspection avec moi-même tentant de pousser ma sensibilité à son paroxysme dans le but de ressentir avec le plus d’exactitude possible les émotions que je traverserai le jour du premier pas vers ce grand voyage.
La tristesse tout d’abord, car ce départ n’est pas marqué par une peine profonde, la peine de quitter la ville dans laquelle nous sommes nés, la ville dans laquelle nous avons grandi et où nous y avons vécu des aventures extraordinaires laissant des souvenirs à jamais gravés dans notre mémoire. Des souvenirs et des aventures qui ont façonné la femme ou l’homme que nous sommes aujourd’hui. Sans oublier de mentionner la plus grande peine qui à mon humble expérience demeure la tristesse de quitter les siens.
La tristesse est le premier sentiment que je ressentirai, heureusement il s’estompera rapidement car c’est là, la beauté de la vie. Le temps passe et nos larmes s’effacent, coulant le long de nos joues telles une goutte de pluie caressant les feuilles d’un arbre lors de sa chute, tombant avec grâce afin de nourrir ses racines. Avec le temps cette petite goutte ne lui donnera qu’un plus beau feuillage et qu’une cime plus haute.
Un nouveau départ
On me reproche parfois d’avoir une vision trop positive de la vie car pour certain elle est avant tout source de peine et souffrance. Pour moi, elle est avant tout la plus belle aventure que nous puissions vivre au cours de notre existence. Certes, elle est remplie de coups durs et de moments de doute, mais il faut persévérer, ne jamais abandonner et sourire. Sourire pour trouver la force en soi et l’envie de se battre afin d’avancer et d’oublier le passé qui parfois nous a fait défaut. Je préfère penser de la sorte car le temps est notre pire ennemi, il passe vite, très vite, trop vite, mais il passe… Seconde après seconde, minutes après minutes, hélas, nous avons cette fâcheuse tendance à l’oublier, pire nous oublions qu’une vie, nous n’en avons qu’une seule...
Par chance dans ses rêves, je ne pars pas seul Elena sera là pour m’accompagner dans ce « nouveau départ ». Chacun de ses sourires, chacun de ses regards me fera oublier que peu importe l’endroit où je serai tant qu’elle sera à mes côtés et que je la serrerai dans mes bras. Je sais que je serai heureux, je serai moi et je ne m’arrêterai pas de vivre. Elle sera l’élément qui me donnera le courage de réussir à tourner la page et de continuer à écrire les prochains avec autant de passions que les précédentes, si ce n’est plus.
Penser à tout cela me rend mélancolique, me transporte dans un certain spleen. C’est pour moi un moyen nécessaire de me rappeler à quel point j’ai de la chance d’être en vie et qu’il me faut profiter de tout ce qu’elle m’offre!
Chères lectrices, chers lecteurs je vous quitte ce soir en vous disant qu’hélas un jour, le cœur que vous avez s’arrêtera de battre mais avant que ce jour arrive, faites le exploser par l’intensité de ses battements procurés par toutes les merveilles, les beautés et l’amour que la vie peut nous offrir mais que malicieusement elle nous dissimule chaque jour ! Ouvrez les yeux, observez, osez et vivez.
A très vite !