Un hiver étincelant
Bonjour à vous, chers lecteurs,
Je me suis réveillé ce matin de bonne humeur, je ne sais vous dire pourquoi, je ne sais vous dire comment, j’étais simplement content.
Vous connaissez surement ce sentiment de joie inexplicable, qui éveille vos sens et vous donne envie de sourire perpétuellement. Oui, vous savez cette sensation qui lorsque vous êtes levé, vous procure l’intuition que quoiqu’il se passe vous passerez une journée merveilleuse. C’était un jour d’hiver particulièrement froid bien qu’ensoleillé et je désirais à tout prix profiter de cette effervescence de joie de vivre pour passer une journée mémorable. Depuis plus de 20 ans désormais, à l’approche des fêtes, je partage une tradition avec mes deux jeunes cousines Agathe et Constance.
Nous nous retrouvons à L’hôtel La Bourdonnais pour nous délecter d’un thé parfumée à la vanille. Une fois le breuvage consommé, nous nous mettons en route vers l’une des patinoires que met en place la ville de Paris durant la saison hivernale.
La magie du patin à glace
N’ayant pas la chance d’avoir de la neige dans notre belle capitale, nous essayons de ressentir la fraicheur de la montagne en effilant nos patins. L’année dernière, nous avions partagé ce moment sur la patinoire du Grand Palais des glaces, cette année, en raison de ce temps radieux, ce sera la patinoire de la Tour Eiffel.
Quel plaisir de pouvoir se sentir glisser sur cette surface plane, tout en admirant le majestueux paysage urbain que nous offre Paris à cette altitude. Certes, il faut être patient pour accéder à ce 7ème ciel et avoir le privilège d’y patiner, mais ne dit-on pas que la patience est une noble vertu ? Personnellement, c’est un moment que je ne manquerais pour rien au monde, en particulier pour la présence de ces deux personnes que je chéris tant. Je ne suis pas un brillant patineur, mais j’aime la métaphore que ce sport procure le fait de chuter et de devoir en permanence se relever. Quand il vient l’heure de quitter la patinoire, nous aimons nous asseoir sur les marches du Trocadéro en silence, tels des enfants, attendant avec impatience de voir scintiller notre Dame de fer.
Je retournais à la Bourdonnais paisiblement en remerciant la vie de m’avoir offert une si belle journée. Je conclurai cette anecdote par la célèbre citation de Christophe McCandless « Happyness only real when shared ».
A très vite !