Un tour du monde culinaire
Bonjour à vous, Chers lecteurs,
Plus jeune, lorsque j’étais souffrant, ma grand-mère me donnait des épices pour me soigner : lait à la cannelle pour la toux, thé au curcuma pour le ventre, pot-au-feu au gingembre contre la grippe… Elle avait le don de trouver une épice, pour chacun de mes maux. Lorsqu’elle me servait l’un de ses alicaments, elle avait souvent une histoire à me raconter pour agrémenter ce moment. Le Petit Bonhomme de pain d’épices, Hansel et Gretel, l’histoire d’aventuriers qui partaient à la conquête d’épices, tel que Christophe Colomb, ou encore Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais.
La boutique Roellinger
A l’heure actuelle, les épices ont plusieurs effets sur moi. Elles me consolent en me rappelant mon enfance, et me font voyager. Inde, Afrique, Chine… Les épices nous proposent un tour du monde culinaire. Lorsque j’organise un dîner entre amis, c’est chez Roellinger que je vais. Partisan du goût, j’aime faire deviner à mes invités ce qu’ils sont en train de manger. J’entre dans le magasin, et j’ai déjà l’impression de voyager. Ce mélange d’odeurs, de couleurs, de textures… Mes sens se réveillent ! Odorat, goût, toucher, vue, travaillent en même temps, afin de trouver la bonne épices qui agrémentera correctement mon dîner. Un des commerçants m’assiste lors de mon choix, me guide, et, heureux, je repars, excité à l’idée de faire découvrir de nouvelles épices à mes convives.
C’est à l’hôtel La Bourdonnais que je les attends, épices dans mon sac, livre à la main. Je parcours rapidement la quête d’épices de Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais, et j’entends presque la voix de ma grand-mère qui me lit une histoire. Je repense à ces maux dont je souffrais et aux épices que l’on me donnait. Ainsi, comme disait Hippocrate : « Que ton aliment soit ta seule médecine ».
A très vite !